Centre d’imagerie moléculaire de Sherbrooke : un joyau au service des usagers

samedi 01 septembre 2018 | Actualités

Véritable carrefour où se croisent chercheurs et cliniciens, le centre d’imagerie moléculaire permet de soutenir des projets du laboratoire au chevet du patient.



Infrastructure unique installée dans les locaux du Centre de recherche du CHUS

Deux cyclotrons, des salles d’une propreté parfaite pour la production de radiotraceurs médicaux, plusieurs appareils TEP (tomographie d’émission par positrons) et IRM (imagerie par résonnance magnétique), de la neuro-imagerie en 3D. L’infrastructure est unique, et elle permet au Centre d’imagerie moléculaires de Sherbooke (CIMS) de soutenir des projets qui vont du laboratoire au chevet du patient. Le centre est installé dans les locaux du Centre de recherche du CHUS.

Des « yeux » technologiques pour scruter le corps

« Le CIMS offre ce dont nous avons tant besoin : des yeux technologiques qui permettent de voir en temps réel dans le corps, au niveau même des cellules », explique le Dr Éric Turcotte, responsable scientifique de la recherche clinique au CIMS.

Chaque type d’image apporte sa couche d’information :

  • le TEP mesure l’activité métabolique ou moléculaire d’un organe;
  • l’IRM visualise de façon inégalée les tissus mous et permet de distinguer les détails de leurs structures fines ou de suivre à la trace l’activité neuronale dans une région spécifique du cerveau, par exemple.
« Il a fallu plusieurs générations de chercheurs pour accumuler l’expertise disponible aujourd’hui en imagerie moléculaire à Sherbrooke », précise Roger Lecomte, chef scientifique du CIMS et directeur de l’axe de recherche « Imagerie médicale » du Centre de recherche du CHUS.
Par exemple, certains radiotraceurs mis au point par l’équipe de Brigitte Guérin, responsable scientifique de la radiochimie au CIMS, sont si novateurs qu’ils jouissent d’un rayonnement bien au-delà du Québec!
« La combinaison des informations fournies par la TEP et par l’IRM donne une profondeur à la compréhension de certains processus comme le vieillissement, ou de pathologies comme l’Alzheimer ou la sclérose en plaques, sans oublier des traitements déjà rendus possibles grâce au travail sur les images », précise Martin Lepage, responsable scientifique de l’IRM au CIMS.

Des technologies qui sauvent des vies

Selon le Dr Jean Verreault, chef du service de médecine nucléaire du CIUSSS de l’Estrie – CHUS, ces avancées sauvent des vies : « Pour le cancer, par exemple, on peut localiser une tumeur comme jamais auparavant, mesurer son étendue, son métabolisme… L’oncologue bénéficie d’informations si cruciales qu’il ne se prononce plus sans disposer de ces images. »
En fait, les nouvelles technologies de médecine moléculaire offrent une formule gagnant-gagnant : « Le patient, lui, gagne du temps dans le diagnostic. Son risque de subir des traitements inappropriés (avec leurs effets indésirables) diminue fortement. Quant au système de santé, il s’assure que des traitements extrêmement coûteux (des milliers de dollars par dose) sont donnés aux seules personnes qui peuvent effectivement en bénéficier », ajoute le Dr Verreault, chef du service de médecine nucléaire du CIUSSS de l’Estrie – CHUS.
    
« Le CIMS est une pointe d’excellence inégalée dans le réseau de la santé et des services sociaux. Chacun des acteurs du Centre – professionnel, chercheur, étudiant ou médecin – contribue chaque jour à l’avancée de la médecine et donc directement aux soins et services offerts. Ainsi, la population bénéficie d’un savoir extraordinaire », affirme Dr Stéphane Tremblay, président-directeur général adjoint du CIUSSS de l’Estrie – CHUS.

    Un aperçu de l’expertise développée au CIUSSS de l’Estrie – CHUS

    • Des images du cerveau pour guider les chirurgiens
    • Percées majeures : tumeurs neuroendocrines et cancer du sein

    Information complémentaire :

    Centre d’imagerie moléculaire de Sherbrooke


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