Nouveau service Premier épisode psychotique (PEP)
jeudi 11 octobre 2018 | ActualitésDes interventions spécialisées et rapides pour réduire les conséquences à long terme d'une première psychose non traitée chez les jeunes.
Ayant pour but de réduire les conséquences à long terme d’une première psychose non traitée, les équipes PEP (Premier épisode psychotique) offrent dès maintenant des interventions spécialisées, accessibles et rapides qui s’adressent aux personnes âgées de 12 à 35 ans.
Qu’est-ce qu’une psychose?
La psychose est un trouble mental sérieux et fréquent. Elle se caractérise par une perte de contact avec la réalité qui amène une personne à avoir entre autres :- des hallucinations, des émotions exagérées (grand écart entre l’émotion et la réalité);
- des croyances déraisonnables qui obsèdent;
- des propos bizarres et décousus.
Quelques faits au sujet de la psychose
- 80 % des gens qui ont un PEP sont âgés entre 15 et 25 ans;
- Seuls 38 % reçoivent des services;
- Les hommes sont plus à risque que les femmes;
- 1 personne sur 10 atteinte de psychose va se suicider;
- Les premiers symptômes qui semblent bénins progressent en l'absence de traitement.
L’intervention précoce peut changer et même arrêter la progression des symptômes.
Des conséquences graves
« La détection et la prise en charge précoces permettent de diminuer les impacts négatifs sur la personne et qui se répercutent, entre autres, sur les familles, les proches et dans les milieux de travail. Elle permet également de réduire et de contrôler un état psychique qui pourrait mener à des conséquences graves sur leur vie telles que l’invalidité, l’itinérance ou encore des problèmes judiciaires. », souligne Myriam Lussier, chef de service — santé mentale et dépendance, trajectoire modérée à grave.
La mission des équipes PEP
Basée à Sherbrooke et à Granby, les nouvelles équipes PEP ont pour mission d’accompagner non seulement l’individu qui traverse un épisode psychotique, mais également sa famille et ses proches. « Les interventions des équipes visent la réinsertion socioprofessionnelle de la personne ayant un PEP. L’objectif est d’offrir tout le soutien nécessaire afin qu’elle poursuive les activités antérieures à la psychose comme le retour aux études ou la reprise du travail, par exemple », ajoute Pascale Dumais, chargée de projet à l'implantation de l’équipe. Les interventions seront élaborées en interdisciplinarité entre les intervenants qui proviennent d’horizons aussi variés que le travail social, la psychoéducation, l’ergothérapie, les soins infirmiers, la psychiatrie et la pédopsychiatrie. Pour information ou faire une référence, vous pouvez joindre les équipes PEP au 1 888-440-4559.De gauche à droite en commençant à l'avant : Dre Rachel Girard, psychiatre, Annie Laliberté, chef de service en santé mentale — services externes et hôpital de jour, Annie Fredette, psychoéducatrice, Patricia Gariepy, travailleuse sociale et Jennifer Lizotte, infirmière clinicienne. Absente de la photo, Myriam Lussier, chef de service à la Direction des programmes santé mentale et dépendance, trajectoire modérée à grave. |
Autour de la table en commençant en bas à gauche : Dre Anick Petitpas, pédopsychiatre, Vicky Dufour, travailleuse sociale, Sonia Vachon, psychoéducatrice, Alexandrine Proulx, ergothérapeute, Nathaniel Touchette Roy, infirmier clinicien, Pascale Dumais, spécialiste en activités cliniques et Dre Manon Thérien, psychiatre. |
En savoir plus
- Faites le test : symptômes psychotiques
- Association Québécoise des Programmes pour Premiers Épisodes Psychotiques (AQPPEP)
- Fichiers complémentaires
- Communique_Premier_episode_psychotiqueweb.pdf
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