Un usage plus approprié des antipsychotiques chez les aînés hébergés

lundi 02 juillet 2018 | Actualités

Trois mois après le début de la démarche, plusieurs aînés ont déjà cessé ou diminué la prise d’antipsychotiques.

Résultats prometteurs

Le personnel de 24 unités des CHLSD du territoire du CIUSSS de l’Estrie – CHUS a participé à une démarche québécoise innovante. Elle visait à améliorer l’utilisation des antipsychotiques (AP) chez les personnes âgées. Les premiers résultats démontrent déjà une diminution ou une cessation de la prise de médicaments antipsychotiques chez plusieurs résidents éligibles.

Quelques faits saillants :

  • 47 % des aînés ciblés ont cessé les antipsychotiques;
  • 38 % des aînés ont diminué la prise de médicaments;
  • pas d’augmentation des troubles de comportement, des hallucinations ou des idées délirantes;
  • augmentation des approches non pharmacologiques (musicothérapie, récréothérapie, écoute active, diversion, etc.). 
Ces résultats, comme d’autres recherches, démontrent que les AP sont peu efficaces pour soulager les troubles psychologiques et de comportement liés à la maladie d’Alzheimer ou à une autre démence.
« Le travail doit se poursuivre, notamment pour continuer à mettre en place l’approche de base, les interventions non pharmacologiques et la déprescription des médicaments psychotiques aux résidents éligibles », conclut M. Benoit Cossette, chercheur au Centre de recherche sur le vieillissement du CIUSSS de l’Estrie – CHUS.

En savoir plus 

  • Moins d'antipsychotiques pour les personnes âgées en CHSLD
  • Profil du chercheur

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