Une nouvelle approche de détection du cancer de la prostate disponible
mardi 29 novembre 2022 | ActualitésLes équipes de recherche et cliniques du CIUSSS de l’Estrie – CHUS unies pour le bien de la communauté!
La force de la recherche s’alliant à la pratique clinique est un avantage unique qu’offre le CIUSSS de l’Estrie – CHUS aux usagers. Le résultat : une nouvelle approche permettant de détecter avec précision les cellules cancéreuses de la prostate s’ajoute aux examens cliniques déjà accessibles. C’est en utilisant le radiotraceur 68Ga-PSMA-617, produit par le Centre d’imagerie moléculaire de Sherbrooke (CIMS) du Centre de recherche du CHUS (CRCHUS), que 500 hommes bénéficieront, pour une première année, de ce nouvel examen d’imagerie fait par tomographie d’émission par positron (TEP).
Soin de précision pour les Estriens
Le 68Ga-PSMA-617, un radiotraceur qui est injecté à l’usager, se disperse pour cibler et se lier spécifiquement à une protéine présente sur les cellules cancéreuses de la prostate. Une fois lié, le radiotraceur permet de détecter les cellules cancéreuses à l’aide de la tomographie d’émission par positron (TEP) et de les localiser de façon précise grâce à son rayonnement.
Cette nouvelle approche permet une détection rapide et une performance accrue dans la détection du cancer de la prostate pour les usagers qui y seront dirigés par leur oncologue. De plus, l’examen complet s’effectue en 90 minutes et est non invasif.
Une innovation de chez nous qui fait toute la différence
Le gallium-68 (68Ga), composante essentielle du 68Ga-PSMA-617, est actuellement produit par les cyclotrons du CIMS du CRCHUS. Pour offrir plus d’examens de détection aux Estriens, les équipes des chercheurs Brigitte Guérin et Dr Éric Turcotte, du CRCHUS, ont travaillé ensemble afin de permettre la fabrication du 68Ga à plus grande échelle. En adoptant cette méthode, le CIUSSS de l’Estrie – CHUS est maintenant responsable de son propre approvisionnement en 68Ga-PSMA-617 et, se faisant, 10 patients par jour pourront avoir accès à cet examen d’imagerie.
Un travail d’équipe
En plus du travail de collaboration entre l’équipe de médecine nucléaire du CIUSSS de l’Estrie – CHUS et celle de l’axe Imagerie médicale du CRCHUS, la mise en place de ce nouvel examen a aussi été possible grâce à l’implication financière d’Oncopole et de la Fondation du CHUS. Finalement, rappelons que BRP et ses employés, Oncopole ainsi que la Fondation du CHUS ont aussi été partenaires dans le développement de cette nouvelle approche.
Sur l'image : Les images produites par le «TEP scan». On y voit l’endroit où les cellules cancéreuses se trouvent, en rouge.
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