Signalement à la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ)

La Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) est chargée de l’application de la Loi sur la protection de la jeunesse (LPJ). Cette loi s'applique aux enfants qui vivent des situations compromettant ou pouvant compromettre leur sécurité ou leur développement. Il s'agit d'enfants que l'on considère en grande difficulté et en besoin de protection. 

L’intervention de la DPJ auprès d’un enfant et de ses parents doit viser à mettre fin à la situation qui compromet la sécurité ou le développement de l’enfant et à éviter qu’elle ne se reproduise, et ce, dans l’intérêt de l’enfant et dans le respect de ses droits. 

1. AVANT de signaler

Appelez d’abord Info-Social au 811, option 2 (disponible 24 h/24, 7 j/7) OU Communiquez avec l’accueil psychosocial du CLSC entre 8 h 30 et 16 h 30.  

*En cas d’idées suicidaires, composez le 1 866-APPELLE (277-3553)

Contacter le CLSC le plus près de votre domicile :

Sherbrooke | 819 780-2220, poste 48415 

Des Sources | 819 879-7158, poste 39226 

Coaticook | 819 849-9102, poste 57344 

Memphrémagog | 819 843-2572, poste 2950 

Granit | 819 583-2572, poste 37512 

Haut-Saint-François | 819 821-4000, poste 38213 

Val-Saint-François | 819 542-2777, poste 55225 

La Pommeraie | 450 266-4304, option 3* 

Haute-Yamaska |  450 375-8000, poste 65325* 

*Heures d’ouverture | Entre 8 h et 16 h 

Quand appeler Info-social ou l’accueil psychosocial du CLSC?

Plusieurs services existent pour venir en aide aux jeunes qui vivent des difficultés telles que : 

  • anxiété 
  • consommation de drogue ou d’alcool 
  • difficultés d’adaptation 
  • troubles de comportements 
  • fugue 
  • idées suicidaires 
  • déprime 
  • crise familiale 

L’équipe du CLSC vous guidera pour trouver le meilleur service répondant au besoin du jeune. 

Pour connaître les services offerts aux jeunes et à leur famille

2. SE PRÉPARER à faire un signalement

Dans quelles situations dois-je faire un signalement?

Si vous êtes témoin, recevez des confidences de l’enfant ou suspectez l’une de ces situations : 

  • Négligence
    • Par exemple : l’enfant manque de nourriture, n’est pas habillé correctement selon la saison, n’est pas soigné lorsqu’il est malade ou blessé. Compte tenu de son groupe d’âge, l’enfant manque de stimulation sur les plans langagier, moteur, social ou intellectuel.
  • Mauvais traitements psychologiques
    • Par exemple : L’enfant dit souvent qu’il est bon à rien. L’enfant verbalise être témoin de scènes de violence entre ses parents et/ou les adultes de son milieu de vie. Les parents rabaissent souvent l’enfant.
  • Abus sexuels
    • Par exemple : L’enfant dit avoir été victime de gestes sexuels. Il adopte un comportement sexuel précoce. L’enfant dit qu’un de ses parents ne respecte pas son intimité personnelle.
  • Abus physiques
    • Par exemple : Le corps de l’enfant présente des traces de coups, des lésions, des bleus inexpliqués. L’enfant dit que ses parents ont blessé un autre enfant de la famille.
  • Abandon
    • Par exemple : l’enfant ne vit plus avec ses parents et n’a pas de domicile fixe.
  • Troubles de comportement sérieux
    • Par exemple : L’enfant est souvent agressif et violent, il n’arrive pas à se contrôler. L’enfant fugue sans cesse. Les parents ont démissionné face aux comportements de leur enfant.
  • Fugue
  • Non-fréquentation scolaire
    • Par exemple : Les parents de l’enfant ou la personne qui en a la garde ne prennent pas les moyens pour que l’enfant fréquente l’école.
  • Exposition à la violence conjugale
    • Par exemple : L'enfant est exposé à de la violence entre ses parents ou l'un de ses parents et une autre personne avec qui le parent a une relation intime.

Obtenir davantage d’exemples/d’indices à surveiller.
 

Lors du signalement, quelles informations me seront demandées?

  • Votre nom et vos coordonnées.

Ces renseignements demeureront confidentiels et ne pourront être dévoilés. Bien qu’un signalement puisse être anonyme, connaître l’identité de la personne qui signale une situation facilite la tâche du DPJ lors de l’évaluation. Par exemple, cela permet d’obtenir de l’information additionnelle sur la situation de l’enfant.

  • Tous les renseignements que vous connaissez et qui permettent d’identifier l’enfant.
  • Les raisons qui vous portent à croire que la sécurité ou le développement de l’enfant peuvent être compromis.

Pour ne rien oublier lors de votre appel, consultez l’Aide-mémoire pour faire un signalement
 

Si je signale, est-ce que mon identité va demeurer confidentielle?

Oui, l’identité de la personne qui signale demeure confidentielle. Cela est inscrit dans la Loi sur la protection de la jeunesse (LPJ). Même si l’appelant s’identifie au moment du signalement, son identité ne sera pas dévoilée sans son consentement.

De plus, selon cette même loi, aucune poursuite en justice ne peut être entreprise contre une personne qui a fourni de bonne foi des renseignements lors d’un signalement.

Que se passe-t-il une fois le signalement fait?

3. FAIRE un signalement

Appelez au 1 800 463-1029 (sans frais, disponible 24 heures par jour, 7 jours par semaine). 

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