L'ÉMIP : Une équipe qui fait la différence sur le terrain

Thursday 24 May 2018 | News

Les grandes conclusions sur l’Équipe mobile d’intervention psychosociale (ÉMIP) sont dévoilées dans un rapport de recherche.


Sébastien Carrier, directeur adjoint de l'IUPLSSS, Marjolaine Landry, chercheure principale de l'étude, Lyne Cardinal, directrice des services généraux au CIUSSS de l'Estrie-CHUS, Danny McConnell, directeur du SPS, Geneviève Duford, policière, Sylvie Desautels, travailleuse sociale au CIUSSS de l'Estrie-CHUS, et Brigitte Lambert, directrice de la Fondation VITAE.

Le rapport a permis de montrer que les deux tiers des usagers ayant reçu les services de l’ÉMIP ont été satisfaits de l’intervention. Ce type d’intervention leur permet notamment d’être écoutés et référés vers les bonnes ressources communautaires et du réseau de la santé et des services sociaux. Parmi les faits saillants du rapport :
  • le nombre de transports vers l’hôpital a chuté de près de 50 % chez les personnes ayant reçu les services de l’ÉMIP; 
  • la prise en charge par le milieu communautaire ou par le réseau social a augmenté de 51 %;
  • l’emploi de la force a diminué de 11 %;
  • le succès de l’implantation de l’ÉMIP s’explique entre autres par la capacité qu’ont les membres de l’ÉMIP à apprivoiser la culture professionnelle de l’autre et à apprendre à se faire mutuellement confiance.

Une 4e soirée pour l’ÉMIP

L'ÉMIP est fort utile sur le terrain et comporte de nombreux avantages pour la population. C’est pourquoi l’ÉMIP continuera d’intervenir sur le territoire de la ville de Sherbrooke à raison de quatre soirs par semaine et de façon permanente.

À propos de l'ÉMIP

Composée d’un policier-patrouilleur en uniforme du SPS et d’une travailleuse sociale du CIUSSS de l’Estrie – CHUS, l’ÉMIP circule dans les rues de Sherbrooke afin de répondre aux appels d’urgence. Les membres de l’ÉMIP interviennent pour évaluer sur place les personnes en détresse afin de les orienter rapidement vers la ressource appropriée (CLSC, hôpital ou organisme communautaire). L’objectif de départ de ce projet pilote était d’améliorer l’accessibilité aux soins et services en première ligne, tout en permettant une meilleure utilisation des services d’urgences en plus d’éviter la judiciarisation. Cette étude, financée par la Fondation VITAE, a été mené par Marjolaine Landry, chercheure à l’Institut universitaire de première ligne en santé et services sociaux du CIUSSS de l'Estrie-CHUS, et professeure en sciences infirmières à l’UQTR ainsi que par cinq autres chercheurs provenant de l’Université du Québec à Trois-Rivières, de l’Université de Sherbrooke, l’Université de Montréal et de l’Université Laval.

Lien complémentaire

  • Consulter le rapport - Évaluation de l'implantation et des effets d'une équipe mobile d'intervention psychosociale (ÉMIP) intervenant auprès de personnes en situation de crise sur le territoire de la ville de Sherbrooke


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