Santé publique : l’utilité d’une enquête pour freiner une épidémie
Wednesday 30 January 2019 | NewsLa prévention, la vigilance et l’expertise permettent de dépister et de signaler rapidement toute situation qui pourrait constituer une menace pour la santé publique.
![](https://www.santeestrie.qc.ca/fileadmin/_processed_/3/4/csm_ITSS-jeunes_5112aeab03.jpg)
L’exemple des infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS)
Tout comme 1 200 personnes cette année dans la région, Kevin a attrapé une chlamydia. Il ne sait pas qui lui a transmis, car il a fréquenté plus d’une personne ces derniers temps. Pas de panique! L’infirmière scolaire, ou celle des services de dépistage des ITSS, l’oriente vers le bon traitement. Elle ouvre une enquête à la recherche de partenaires que Kevin aurait pu contaminer. L’infirmière contacte ensuite chacune de ces personnes, dans le respect de la confidentialité du dossier de Kevin. Elle les invite à prendre un traitement préventif ou les réfère à un médecin selon les symptômes. La santé publique tente ainsi de freiner l’épidémie d’ITSS. Nous appelons cette démarche une enquête épidémiologique.Saviez-vous?
Chaque année en moyenne 3 000 maladies à déclaration obligatoire sont signalées à la Direction de santé publique. La plupart nécessite une enquête. En tout, il existe une soixantaine de maladies que les médecins et laboratoires sont dans l’obligation de déclarer :- la légionellose
- la maladie de Lyme
- l’amiantose
- la turculose
- la rage, etc.
En savoir plus
- Infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS)
- Maladie de Lyme