Soins et services améliorés pour les personnes réfugiées
Tuesday 27 August 2019 | NewsUne équipe de chercheuses de l’IUPLSSS veut améliorer l’accès et l’adaptation des soins et des services de santé des personnes vulnérables.
Une subvention pour mieux soigner!
En juin, la Fondation de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ) remettait la subvention Pour mieux soigner, d’une valeur de 225 000 $, au projet « Implantation d’une intervention de soins infirmiers de proximité innovante auprès des personnes réfugiées » du CIUSSS de l’Estrie – CHUS. Ce projet, sous la responsabilité de la Direction des soins infirmiers, vise à améliorer l'accès et l'adaptation des soins et des services de santé. Imaginez-vous quelques instants, arriver dans un pays où les habitants ne parlent pas votre langue, côtoyer des gens qui ne possèdent pas votre culture et qu’en plus, vous deviez apprendre à naviguer à travers des services sociaux et de santé différents des vôtres : tout un casse-tête!Plus d'infirmières sur le terrain
Il va s'en dire, puisqu'ils n'ont pas encore de médecin de famille, l’ajout de deux infirmières de proximité (en intervention de quartier) et d’une infirmière praticienne spécialisée en soins de première ligne (basé à la Clinique des réfugiés de Sherbrooke) améliorera l’accès aux services.Stéphanie Charest, chef de service à la Direction des soins infirmiers; Julie Laflamme, chef de service à la Direction des services généraux; Julie Pearson, chef des services psychosociaux généraux; la Dre France Desjardins, cogestionnaire à la Clinique des réfugiés et chercheuse à l'IUPLSSS; Lara Maillet, professeure et chercheuse à l’École nationale d’administration publique (ENAP) ainsi que chercheuse à l’IUPLSSS. Absente de la photo : Johanne Déry, cochercheuse et professeure à l’Université de Montréal.
Améliorer l'accès aux soins et services
Par ce projet, l’équipe menée par Lara Maillet, professeure-chercheuse à l’ENAP et à l’Institut universitaire de première ligne en santé et services sociaux (IUPLSSS) et Johanne Déry, professeure-chercheuse à l’Université de Montréal, souhaite améliorer l’accès des soins et des services de santé et les adapter d'avantage aux besoins de ces personnes.« Le projet favorise la diffusion des meilleures pratiques et la collaboration interprofessionnelle par la présence de toute l’équipe interdisciplinaire, composée entre autres de travailleurs sociaux, médecins et pharmaciens communautaires afin d’obtenir des résultats de santé et de bien-être optimaux. » - Lara Maillet
« Il permet aux infirmières de déployer l’ensemble des activités pour lesquelles elles détiennent la formation et les compétences : évaluation et planification des soins, enseignement à la clientèle et aux familles, communication et coordination des soins, etc. » - Johanne Déry